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Ingrid Weyland, Topographies of fragility

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Topographies of fragility

Ingrid Weyland

Espace public  (6 rue du Canal d’Alsace; Rue du 151ème RI, devant le complexe sportif et la maison forestière), Hombourg 

13 septembre 2024 - été 2025

24/24h

Ingrid Weyland a parcouru le sud de l'Argentine jusqu'à la calotte glaciaire du Groenland à la recherche de paysages d'une beauté et d'une atmosphère particulières, presque surréalistes, où la présence humaine semble inexistante. Lors d'un voyage en Islande, elle constate avec tristesse les graves dégradations environnementales dues à l'activité humaine. Bouleversée, elle imagine une métaphore visuelle permettant de transmettre à la fois la beauté des paysages et leurs décadences. L'artiste joue de la matérialité de l'image imprimée en la manipulant et en la tordant. La manœuvre tente d'encourager le public à réfléchir à la fragilité de la nature, ainsi qu'à la fragilité humaine elle-même. Une feuille de papier froissée ne peut jamais retrouver sa forme originale ; la trace persiste. De la même manière, la nature qui est envahie avec irrespect est irrémédiablement endommagée.

Ingrid Weyland est née à Buenos Aires, en Argentine. Issue d'une famille de sculpteurs et d'architectes, elle a grandi au milieu des crayons de couleur, des papiers d'art, des plans, des encres et de l'argile. Sa passion pour la forme, l'image et la composition qui en a découlé l'a amenée à étudier le graphisme à l'université de Buenos Aires (UBA) et à ouvrir son propre studio. Plus tard, elle décide de se consacrer à l'apprentissage de la photographie en participant à plusieurs ateliers organisés par Ana Sánchez Zinny, Angela Copello, Fabiana Barreda, Julieta Escardó, Juan Brath, Proyecto Imaginario ou encore Verónica Fieiras. D'abord photographe portraitiste, Ingrid Weyland se concentre désormais sur les paysages évocateurs exprimant la fragilité de l'environnement naturel.

L’exposition a été réalisée en partenariat avec le festival Alt.+1000, sur une proposition de Morgane Paillard, directrice.

Ingrid Weyland has traveled from southern Argentina to the Greenland icecap in search of landscapes of particular beauty and atmosphere, almost surreal, where the human presence seems non-existent. On a trip to Iceland, she was saddened to see the serious environmental degradation caused by human activity. Upset, she devised a visual metaphor to convey both the beauty of the landscape and its decay. The artist plays with the materiality of the printed image, manipulating and twisting it. The maneuver attempts to encourage the public to reflect on the fragility of nature, as well as human fragility itself. A crumpled sheet of paper can never return to its original form, but the trace remains. In the same way, nature that is disrespectfully invaded is irreparably damaged.

Ingrid Weyland was born in Buenos Aires, Argentina. Being part of a family of sculptors and architects, she grew up among coloured pencils, art papers, blueprints, inks, and clay. Her passion for form, image, and composition arises from them, which led her to study Graphic Design at the University of Buenos Aires (UBA) and set up her own practice. Later she decided to dedicate herself to learning photography, something she had always been passionate about, attending several workshops by Ana Sánchez Zinny, Angela Copello, Fabiana Barreda, Julieta Escardó, Juan Brath, Proyecto Imaginario, and Verónica Fieiras, amongst others. Initially a portrait photographer, Ingrid now focuses on evocative landscapes expressing fragility of the natural environment.

The exhibition was organized in partnership with the Alt.+1000 festival, based on a proposal by Morgane Paillard, director.

www.instagram.com/ingridwey/

www.ingridweyland.com/

Ingrid Weyland, Topographies of fragility.